Texte de la conférence-débat "L'Islam et la philosophie"
CONFERENCE-DEBAT SUR L'ISLAM ET LA PHILOSOPHIE (version courte)
Remarques liminaires:
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Le texte de la conférence (version courte) sera consultable sur l'E.N.T.
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Une bibliographie se trouve à la fin du texte de la conf' et certains ouvrages sont commandés par le C.D.I.
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Je ne suis pas un Ouléma (docteur de la foi), mais un professeur de philosophie. Il ne s'agira donc pas pour moi de dire ce qu'est un bon musulman, mais d'interroger un texte comme j'ai été formé à le faire...
Justification de la conférence:
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L'actualité internationale et nationale (attentats + réactions – mvt Pegyda en Allemagne..)
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Des publications récentes (Zemmour, Houellbecq..), moins récentes (Le choc des civilisations, Samuel Huntington, 1997)
Tout cela pourrait laisser penser que la philosophie est « Haram » et qu'il y aurait donc incompatibilité entre la philosophie et l'Islam (lequel ?). On verra que cette compatibilité problématique se retrouve également dans le christianisme et le judaïsme...(dans la version courte de la conf': pas de dévelloppement sur la philosophie et le judaïsme)
REPONSES CHRETIENNES
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Saint Augustin : « credo quia absurdum » (je crois parce que c'est absurde). Exemple avec la lettre à Saint jérôme en l'an 415...
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Saint thomas d'Aquin : « Fides quaerens intellectum » (la foi en cherchant l'intelligence). On doit donc se servir de sa raison pour croire et même démontrer l'existence de Dieu
REPONSES ISLAMIQUES
Al-Ghazali ( persan, 1058-1111) : Tahafut-al-falasifa (réfutation/incohérence des philosophes)
Averroès (philosophe andalou): Tahafut at tahafut (réfutation/incohérence de la réfutation/incohérence).
Qui est ibn Rushd (Averroès,1126-1198) ?
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médecin personnel du calife Almohade
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astronome (Copernic lui reconnaît sa dette dans son de revolutionibus, concernant les tâches noires du soleil)
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philosophe, grand spécialiste d'Aristote qu'il a traduit et commenté. A noter que lorsque Averroès est banni, ses livres sont sauvés des auto-dafés en étant emportés par ses disciples en Italie (cf, le film de Youssef Chahine « Le destin »). Ses commentaires d'Aristote seront enseignés pendant des siècles dans ce que le grand historien, Ernest Renan, appellera « le quartier latin de l'Italie », à savoir: l'université de Padoue. Et, c'est par la Renaissance que ses traductions d'Aristote vont nous revenir d'Italie, en France. Si nous pouvons, aujourd'hui, étudier Aristote, c'est donc, en grande partie, grâce à un philosophe musulman !!!
Quelques mots sur l'Andalousie musulmane :
Développement sur l'âge d'or de l'Andalousie musulmane : lecture d'un extrait du livre de Renan p 22 et 23 qui nous parle de Hakem II
Diversité parmi les philosophes-penseurs musulmans:
Averroès (Ibn Rushd):
La matière est éternelle et Dieu ne fait que transformer en acte ce qui était en puissance // avec Aristote (cf son grand commentaire du livre XII de la Métaphysique d'Aristote)
C'est cette affirmation qui provoquera d'ailleurs le mécontentement de Saint Thomas d'Aquin
cf, Contre Averroès, Saint Thomas d'Aquin
Motecallemîm (« Kalam » = théologie; les Motecallemîm sont donc des théologiens sunnites. Les premiers furent les Motazilites -les séparés- qui virent le jour dès le 2ème siècle de l'Hégire. Ce sont des rationnalistes):
Dieu crée la matière aussi (// avec les chrétiens). Il est libre de faire ce qu'il veut. Tout ce qui existe est immédiatement son oeuvre. Pas de lois de la Nature! Dieu crée à chaque instant !!
Avicenne (Ibn Sina):
La matière est déjà là (Dieu ne la crée pas), mais, au contraire d'Averroès, Dieu donne une forme à la matière vierge qui n'est rien en puissance.
Ainsi pour Averroès, Dieu n'est pas libre de faire n'importe quoi, par caprice (// avec Malebranche)
NECESSITE D'INTERPRETER
La possibilité d'une philosophie chrétienne, musulmanne ou juive repose sur la possibilité d'interpréter les textes dits sacrés. Plus largement, c'est la possibilité d'utiliser sa raison face à ces textes qui est en jeu.
On réfléchit ou bien on récite par coeur un texte ? Certains répondront que le texte sacré se suffit à lui-même et que, justement, il est sacré. Ce qui signifie, pour eux, qu'il n'a pas à être interprété (ce sont ceux qu'on appelle les « littéralistes ») !!!
Je voudrais démontrer, ici, qu'ils ont tort. Encore une fois, il ne s'agit pas pour moi de dire quelle est la bonne interprétation, mais, juste, de souligner qu'il y a un effort d'interpétation à faire.
Paradoxalement, c'est un effort encore plus incontournable avec le Coran qu'avec la Bible (pas de concile, pas de pape « infaillible » depuis le concile(réunion d'évêques) de vatican I en 1870 -Expliquer ce que signifie « l'infaillibilité pontificale « ex catédra »). Justement, parce qu'il n'y a pas en Islam un clergé avec à sa tête un chef qui dit la bonne interprétation. C'est donc un effort individuel que doit faire chaque musulman, puisqu'il n'a pas une hiérarchie réputée infaillible.
Reste que certains littéralistes considèrent que le texte sacré ne s'interpréte pas, que son sens est suffisamment évident et qu'il n'y a donc pas besoin de sa raison pour croire et donc encore moins besoin des philosophes.
Deux arguments:
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I / Un argument général valant pour tous les textes sacrés
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II / Un argument valant plus spécifiquement pour le Coran
I /
- Si Dieu existe (….), ce qu'il dit est forcément...divin! Ce qu'il dit est forcément vrai, pur comme du cristal, encore plus pur que le plus pur des cristaux. Oui, mais dans quelles oreilles tombe cette révélation ? Des oreilles humaines, seulement humaines.
Alors, peut-il y avoir un décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu. Forcément ! On me dira que c'est manquer de respect aux prophètes. Pas du tout ! On ne manque pas de respect à un prophète en disant qu'il n'est qu'un homme et pas Dieu !
De plus, peut-il y avoir un décalage entre ce qui est entendu et ce qui va être écrit ? Assurément!
II /
Développement sur le cas particulier de la révélation propre à l'Islam: tradition orale, recollection tardive des traces écrites à partir du 3ème Calife, Othman.., apparition tardive des points diacritiques (qui permettent de faire la différence entre des consonnes très semblables), l'ordre d'exposition des versets n'est pas l'ordre de la révélation (changement innocent ?), ..etc.
Le texte même du Coran souligne la possibilité d'interpréter ses versets (cf, III,7). C'est d'ailleurs sur ce verset qu'Averroes prendra appui pour démontrer, dans son Discours décisif (qui est une Fatwa, c'est-à-dire une réponse à une situation. Laquelle ? La philosophie est-elle Haram ?), qu'il faut philosopher (pas seulement que l'on peut) pour comprendre le Coran (dévelopement sur les 5 cas de figures dans le fiqh musulman : illicite, licite, répréhensible, permis, obligatoire ).Donc, Pour Averroès, philosopher n'est pas illicite et c'est plus que licite. C'est obligatoire!!!
De plus, les versets du Coran semblent bien souvent contradictoires. Alors, comment les comprendre si l'on en reste à un sens littéral qui, du coup, n'existe pas ?
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Loi du Talion:
- II,194 : Talion, sans aménagement
- II, 178-179: »l'indulgence » est possible, mais, gare au « récidiviste » (dévelloppement sur les quatre écoles de Fiqh sunnites et leurs divergences sur ce point précis, par exemple) Développement sur la différence entre sunnisme et shî'isme...
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Que faire des chrétiens et des juifs ? : _ V,73 (« châtiment »)
_V,69 (s'ils ont fait le bien, « ils ne craignent rien ») + XVI,93 (s'il y ades juifs et des chrétiens, c'est parce que « Allah l'a bien voulu »)
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Que faire des mécréants ? : - verset de l'épée ;IX,5 (« Combattez les idolâtres »)
- IV,140 (Si certains tournent en « dérision » les versets d'Allah, « ne restez plus avec ceux-là »)
- II,256 : « Lâ ifrâha fî-d-Dîn »= pas de contrainte en religion
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Khalifat (II, 30) → diverses interprétations:
-Al Tabari (exégète persan, mais sunnite)→ « lieutenant » => Islam politique
-Ibn Arabi (Soufi)→ « oeil de Dieu », « vicaire » => fonction de sagesse dévolue à l'Homme. Développement sur le soufisme....(« grand djihad « > « petit djihad »; proverbe soufi: « le soufisme, c'est apprendre le sourire des roses », citations des quatre fonfateurs des quatre écoles de fiqh sunnites...)
-Abdenour bidar → « successeur » => Dieu se retire et laisse l'Homme nouveau gérer le monde (existentialisme musulman)
Résumé : il faut bien utiliser sa raison pour comprendre le sens de ces versets qui ne disent pas exactement la même chose. Contextualisation ? Développement sur les versets révélés à la Mecque et ceux révélés à Médine....le verset de l'épée, par exemple, appartient à la sourate Al-Ma'ida, la table servie, révélée à Médine!
SYNTHESE
Il y a chez le moine dominicain italien et le grand cadi de Cordou, la certitude que les efforts de la Raison ne pourront que retrouver la vérité de la parole révélée, car la vérité ne saurait contredire la vérité. On peut alors effectivement se demander si cela ne ligote pas la philosophie.
Il n’en est rien chez Averroès qui déclare d’ailleurs très clairement au paragraphe 21 de son Discours décisif que, en cas de contradiction entre la démonstration et le texte révélé, c’est à ce dernier d’être interprété !
« Nous affirmons catégoriquement que partout où il y a contradiction entre un résultat de la démonstration et le sens obvie d’un énoncé du Texte révélé, cet énoncé est susceptible d’être interprété suivant des règles d’interprétation conformes aux usages tropologiques de la langue arabe »
« La vérité ne peut être contraire à la vérité, mais s'accorde avec elle et témoigne en sa faveur »
Averroès; Discours décisif, par 18
« Il est impossible que la vérité de la foi soit contraire au principe que la raison connaît naturellement »
Saint Thomas d'Aquin; Somme contre les gentils, I,7,p28; trad Bernier
Bref, ce qui est vrai est vrai. Alors, quel risque y a-t-il à philosopher pour un musulman, un juif ou un chrétien ? Aucun!
Analogie avec l'escalade d'un même sommet par deux versants différents: c'est toujours au même sommet que l'on arrive !!!
Rq: on a la même chose dans la philosophie juive:
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Maïmonide (Le guide des égarés): S'il y a contradiction entre la Thora et la science, il faut réinterpréter la Thora. A noter le // avec Averroès et son paragraphe 21 dans son Discours décisif...
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Spinoza (Traité théologico-politique): S'il y a contradiction entre le texte sacré et la science, contrairement à Maïmonide, on ne va pas analyser les comparaisons entre le texte sacré et les textes scientifiques. Non! On va en rester à l'analyse du texte sacré que l'on va réétudier, en creusant sa cohérence. Bref, on réexamine, mais on en reste au texte sacré, rien que le texte. Mais c'est déjà trop pour certains et il sera rejeté par sa communauté des juifs d'Amsterdam.A noter que, pour Spinoza, il faut bien se servir de sa raison en matière de religion, parce que c'est la seule qui va nous permettre de faire, dit-il dans son Traité théologico-politique, la différence entre la religion et la superstition. Si je mets ma chaussure sur la table et que je dis : « Prosternez-vous devant le nouveau Dieu! »... // avec la pensée 273 de Blaise Pascal
On peut, bien sûr, avoir une lecture littérale des textes sacrés et brûler les livres d’Averroès comme de tous ceux qui ont tenté d’articuler foi et raison dans un sens de complémentarisation plutôt que de subordination. On peut, mais ce n’est pas obligé, ni en terre chrétienne ni en terre musulmane ou juive.
Je voudrais renforcer l’idée que nos civilisations respectives ont eu en commun à gérer ce difficile rapport de la foi et de la raison en soulignant à quel point on peut faire dire ce que l’on veut à un texte sacré (ce qui n’est pas un argument contre le droit à l’interpréter, mais plutôt pour le faire avec soin). Et pour ce faire, je voudrais montrer comment chez nous aussi, la Bible a donné lieu à de surprenantes lectures, notamment en justifiant l’esclavage des noirs dans nos colonies et même, plus tard, la politique d’apartheid en Afrique du sud !
LA MALEDICTION DE CANAAN
Genèse 9,21-27 : « biture » de Noé, la première de l’humanité, sans doute. Sem et Jaffet se comportent en bons fils, mais pas Cham qui sera banni et Canaan, son fils, maudit par le grand père furieux de l’inconduite de son fils …
Que deviennent les chamites ? Mystère. On perd leur trace dans la Bible après leur bannissement.
Il faut lire le livre de Louis Sala Molins, Le Code noir ou la malediction de Canaan, pour y découvrir comment progressivement dans l’histoire de la chrétienté, Canaan et ses descendants ont été petit à petit …noircis !!!
Le noircissement de Canaan fut une bonne affaire, parce qu’il permit de justifier l’injustifiable : l’esclavage des noirs transportés d’Afrique dans nos colonies pour le plus grand bien de notre industrie sucrière. Le sort fait aux noirs d’Afrique était déjà moins scandaleux si l’on arrivait à relier leur sort à la malédiction biblique dont ils seraient les héritiers.
Il est d’ailleurs tout à fait intéressant de lire dans l’excellent livre de Marie-Anne Matard-Bonucci, L’Italie fasciste et la persécution des juifs (ed. Perrin), sous la plume de Mussolini que, pour ce dernier, les « sauvages » à qui il allait amener la civilisation étaient appelés « éthiopiens chamites » !!!
On connaissait l’expression : « Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage », il faudrait maintenant en répertorier une nouvelle : « Quand on veut asservir quelqu’un, trouvons-lui un air de chamite » !!!
C’est d’ailleurs dans la Bible que les premiers paysans hollandais, les boers, qui ont conquis la pointe de l’Afrique du sud, sont allés chercher une justification de la mise en esclavage des Xhosas, trop noirs pour être innocents.
Il faut lire l’excellent livre de Michener, L’Alliance , qui raconte toute l’histoire de l’Afrique du sud. On y découvrira (page 445, ed.Seuil) que c’est encore dans la Bible que ces rugueux paysans hollandais protestants sont allés chercher la justification de leur supériorité.
Cette fois-ci, c’est dans le livre de Josué qu’on est allé faire son marché. Mais par quelle logique ces paysans frustres ont-ils fait des Xhosas les « coupeurs de bois » et les « porteurs d’eau » dont parle Josué au chapitre 9 ? Mystère ! Comment ont-ils relié ces aborigènes aux descendants de Cham, condamnés à couper le bois et porter l’eau de leurs frères humains ? Mystère, encore. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils l’ont fait ! Comme quoi, on finit toujours par trouver dans un texte ce qu’on y cherchait, surtout si l’on a intérêt à l’y trouver.
Plus fort encore, lorsqu’en 1948, les élections en Afrique du sud amènent au pouvoir le premier gouvernement Boer, après des décennies de domination anglaise, c’est encore dans la Bible qu’ils vont chercher la justification de cette politique d’apartheid qui, sans être complètement nouvelle, devenait institutionnelle !
Et c’est encore le livre de Josué qui est mis une nouvelle fois à contribution. C’est, cette fois-ci, au chapitre 23, verset 12 que la politique d’apartheid, pudiquement appelée par les boers « politique de développement séparé », est légitimée. Interdiction y est faite de se marier avec les cananéens que Dieu a dépossédé pour ses fils d’Israël.
Incroyable ! Des paysans protestants qui se prennent pour les fils d’Israël, des Xhosas d’Afrique du sud assimilés aux descendants de Cham. Mais là encore, il y a des intérêts en jeu. Ce n’est plus la canne à sucre, c’est un comptoir vital pour l’économie hollandaise qui, au départ, a juste besoin d’un point de ravitaillement pour ses bateaux passant Bonne Espérance pour aller commercer avec Java, Bornéo…etc.
Alors, bien sûr, il est écrit dans Exode, 21, 16. « Celui qui volera un homme et le vendra, mourra dès qu’il sera convaincu de son crime », mais ce n’est pas dans ce livre de la Bible qu’on est allé faire son marché. Celui de Josué convenait davantage. Et puis Saint Augustin, lui-même, ne légitime-t-il pas l’esclavage dans sa Cité de Dieu, livre 19, chap 15 ?
On ne peut donc écrire, comme le fit Robert Redeker dans le Figaro en sept 2006, que « Mahomet est un maître de haine et Jésus, un maître d’amour » ; à moins de gravement méconnaître les deux civilisations dont on prédit le choc.
« Certains pensent que je suis venu apporter la paix, mais je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » Saint Mathieu, X, 34.
Les textes s’interprètent ; les sacrés comme les autres, quelle que soit la culture ou la civilisation à laquelle ils appartiennent. Enfermer une religion dans un sens univoque est donc toujours une erreur, un défaut d’esprit critique et un manquement quant à la diversité culturelle, diversité qui s’est déployée aussi bien en terre chrétienne qu’en terre musulmane ou juive, ce que j’ai tenté de démontrer.
BIBLIOGRAPHIE :
Pour commencer :
- Le Coran ; traduction Malek Chebel ou bien celle de Jacques Berque (plus difficile à trouver)
Pour mieux comprendre le Coran et découvrir le contexte de la parole révélée, à travers la vie du prophète :
- Al-Sîra, Mahmoud Hussein, ed grasset, 2 tomes
Pour comprendre la diversité de l'Islam :
- L'Islam contre l'Islam ; Antoine Sfeir, ed. Grasset, livre de poche
- Histoire de la philosophie islamique, Henri Corbin, ed.Gallimard
- L'Islam sans soumission: pour un existentialisme musulman,Abdennour Bidar, ed.Grasset
- Une histoire du wahhabisme, Hamadi Redissi, ed.du Seuil
Pour découvrir Averroès :
- Le discours décisif, Averroès, traduction Marc Geoffroy, présentation Alain de Libéra, edition Garnier-Flammarion
- Averroès , l'Islam et la raison ; Alain de Libéra ; éd G-F
- Averroès et l'averroisme, Ernest Renan ; ed Maisonneuve et Larose
Pour approfondir :
- Grand Commentaire de la physique d'Aristote, Averroès, traduction A.Martin ; ed Les Belles Lettres
- L'intelligence et la pensée, grand commentaire du De Anima, livre III ; Averroès, traduction Alain de Libéra, ed G-F
- Le Guide des égarés ; Maïmonide ; trad S.Munk ; éd Verdier
- Contre Averroès, Thomas d'Aquin, trad Alain de Libéra, ed G-F
Pour se promener sur des chemins de traverse :
- L’Italie fasciste et la persécution des juifs, Marie-Anne Matard-Bonucci, ed. Perrin
- L'Alliance , Michener, ed Seuil (une histoire en deux volumes passionnants de l'Afrique du sud)